En marge du Salon des Vins de Loire, un salon « off » rassemblant les adeptes de vins nature, La Dive Bouteille, était organisé dans les caves Ackerman, à Saumur, le dimanche 4 et le lundi 5 février. Paul Timmermans et moi-même avions prévu d’y consacrer une après-midi de notre périple ligérien, et nous avions une série de tâches à accomplir : reprendre contact avec certains vignerons que nous importons et confirmer quelques découvertes confiées par l’équipe qui s’était rendue à Montpellier (voir par ailleurs). Nous étions accompagnés d’Eric Mazuy, un concurrent mais néanmoins ami, d’Alain Glineur, le patron du restaurant « Les Vrais Soudeurs », et de Giovanni, un membre de notre petit groupe de dégustation. La fine équipe ! En général, on se sépare en petits groupes et on fait le point quand on se retrouve. A ce moment-là, on savoure habituellement une petite bière pour se remettre de tous les vins dégustés, et on repart ! Voilà pour la démarche.
Je vous passe les détails de l’après-midi, mais voici sans doute le plus important : lors de notre dégustation de printemps, vous découvrirez une propriété alsacienne, « Le Vignoble du Rêveur ». Les vins nous ont séduits tant à Montpellier qu’à Saumur. Nous reviendrons sans doute sur cette découverte un peu plus tard dans l’année, quand nous aurons reçu les bouteilles et qu’il sera temps de présenter le domaine.
Notre « travail » mené à bien, nous avons pris le temps de goûter les cuvées d’autres vignerons. Et le constat est interpellant : si nous avons dégusté d’excellentes cuvées et rencontré de grands vignerons (la liste serait assez longue, particulièrement en Loire), nous avons été déçus par la grande hétérogénéité des vins, certains viticulteurs présentant comme de grandes réussites des produits déviants, au nez de brettes marqué. On n’est pas loin de l’arnaque, parfois ! De plus, le cadre des caves Ackerman, charmant et pittoresque au demeurant, ne se prête pas à la dégustation : obscurité et brouhaha constant garantis. Nous sommes donc sortis frustrés de la Dive Bouteille. De quoi remettre en cause notre présence l’année prochaine ?
Michel
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