Changement de décor le lundi 5 février : après les bâtiments médiévaux abritant La Renaissance des Appellations, après les caves troglodytes de La Dive Bouteille, voici les vastes halls modernes du palais des expositions d’Angers, où se déroule le Salon des vins de Loire. A priori, le cadre semble assez banal, mais il se révèle pratique pour la découverte des vins : allées aérées, stands étendus, bruits feutrés. En outre, ci et là sont présentées des dégustations thématiques, les muscadets par exemple. Elles nous permettent de nous faire une opinion assez rapide sur le niveau global d’une appellation ou sur les propriétés à suivre.
Une nouveauté cette année, et pas n’importe laquelle pour nous : à l’initiative de Sébastien David, un sympathique vigneron de Bourgueil, un salon Déméter intitulé la Levée de la Loire est organisé dans un des halls du palais. C’est donc l’occasion pour nous de rencontrer certains vignerons que nous importons : si Paul voit Blandine, du Mas Foulaquier, pour la troisième fois en une semaine (Ah, la retraite a du bon !), nous accrochons aussi à notre palmarès Fabien Chasselay, que nous n’avions pu rencontrer à Montpellier.
C’est pourtant dans le salon lui-même que nous allons trouver la perle rare. Comme nous la connaissions de réputation, nous décidons de déguster les vins d’une propriété du sancerrois, plus par curiosité que par esprit commercial, car nous sommes convaincus que les vins sont déjà distribués en Belgique. Il s’avère que nous apprécions beaucoup ce que nous goûtons, et que les vignerons cherchent un distributeur. Enfin, « cherchaient », faut-il maintenant dire, car vous retrouverez les vins du Pré Semelé chez nous au mois de mai. Nous vous en reparlerons.